Le risque inondation

- La présence d’un aléa, qui est la manifestation d’un phénomène naturel ou anthropique ;
- L’existence d’enjeux, qui représentent les personnes, biens, équipements, environnement, susceptibles de subir les conséquences de l’événement ou du phénomène.
Un aléa n’est donc un risque, que s’il s’applique à une zone où des enjeux humains, économiques ou environnementaux sont présents. Le risque inondation correspond donc à la confrontation en un même lieu géographique de l’aléa inondation avec des enjeux (humains, économiques, ou environnementaux) susceptibles de subir des dommages ou des préjudices. Sur le territoire des Deux Morin, il existe 3 types d’inondations :
- Inondations par débordement de cours d’eau
- Inondations par ruissellement
- Inondations par remontée de nappe
Lors d’épisodes pluvieux de forte intensité, ces différents types d’inondations surviennent généralement simultanément et entraînent une aggravation de la situation.



- La présence d’un aléa, qui est la manifestation d’un phénomène naturel ou anthropique ;
- L’existence d’enjeux, qui représentent les personnes, biens, équipements, environnement, susceptibles de subir les conséquences de l’événement ou du phénomène.
Un aléa n’est donc un risque, que s’il s’applique à une zone où des enjeux humains, économiques ou environnementaux sont présents. Le risque inondation correspond donc à la confrontation en un même lieu géographique de l’aléa inondation avec des enjeux (humains, économiques, ou environnementaux) susceptibles de subir des dommages ou des préjudices. Sur le territoire des Deux Morin, il existe 3 types d’inondations :
- Inondations par débordement de cours d’eau
- Inondations par ruissellement
- Inondations par remontée de nappe
Lors d’épisodes pluvieux de forte intensité, ces différents types d’inondations surviennent généralement simultanément et entraînent une aggravation de la situation.
Les inondations par débordement de cours d’eau


Une crue est un phénomène naturel correspondant à l’augmentation du niveau d’un cours d’eau après de fortes pluies. Une inondation correspond à une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors de l’eau. On parle d’inondation par débordement de cours d’eau lorsque le niveau du cours d’eau, gonflé par les pluies et les eaux de ruissellement provenant du bassin versant, s’élève au-dessus de son lit habituel et submerge une zone ordinairement hors d’eau. On distingue deux principaux types de crues :


- Les crues lentes :
Il s’agit de phénomènes relativement lents, mettant généralement en jeu des débits et des volumes d’eau considérables. Ce phénomène survient sur des terrains peu pentus, et est souvent lié à des pluies répétées, prolongées ou intenses, qui provoquent une élévation plus ou moins brutale du débit et par conséquent de la hauteur du cours d’eau. Ces crues peuvent durer plusieurs jours avec une montée des eaux lente et durable. Les inondations associées interviennent surtout au printemps, ainsi qu’en automne et en hiver, lorsque l’influence cumulée des pluies sur le débit des rivières est forte.


- Les crues rapides :
Ces phénomènes se caractérisent par un temps de montée des eaux rapide, inférieur à 12 heures. Ils surviennent principalement à l’issue de précipitations intenses, sur des petits bassins versants réactifs à forte pente, peu perméables, comme c’est le cas pour le Petit Morin et le Grand Morin. Cette réactivité est aggravée par l’imperméabilisation des sols urbains et par la réduction des capacités d’infiltration des sols agricoles. Les inondations associées surviennent principalement en été, mais peuvent également se produire en saison hivernale, lorsque les sols sont saturés.
Pourquoi parle-t-on de crue centennale ? Les crues sont des événements naturels essentiels au fonctionnement des rivières, se manifestant par une montée rapide du niveau et du débit de l’eau. Elles sont classées selon leur période de retour, terme souvent utilisé pour désigner des crues décennales ou centennales. Ces phénomènes, tels que les crues saisonnières, sont normaux et contribuent à la biodiversité des écosystèmes aquatiques en permettant la circulation des sédiments et l’auto-curation des cours d’eau. En Île-de-France, l’inondation représente un risque majeur, affectant particulièrement les 850 000 habitants vivant en zone inondable. La période de retour désigne l’intervalle moyen entre deux crues de même ampleur, exprimé en années. Elle indique également la probabilité qu’une crue se produise chaque année. Par exemple, une crue centennale a une chance sur 100 de survenir annuellement, mais cela ne signifie pas qu’elle se produira exactement tous les 100 ans. Les périodes de retour des crues se déclinent comme suit :
- Q05 – Crue quinquennale : risque d’occurrence d’1/5 de se produire chaque année
- Q10 – Crue décennale : risque d’occurrence d’1/10 de se produire chaque année
- Q30 – Crue trentennale : risque d’occurrence d’1/30 de se produire chaque année
- Q100 – Crue centennale : risque d’occurrence d’1/100 de se produire chaque année
Il est important de noter qu’une crue de faible période de retour (ex. Q5) entraîne généralement moins de dégâts, tandis qu’une crue avec une période plus longue (ex. Q30) peut causer des dommages plus importants. Cependant, la nature des crues est imprévisible, comme l’ont montré les dernières crues territoriales. Restez vigilant et préparez-vous en adoptant les bons réflexes.
Les inondations par ruissellement
- Le ruissellement en milieu urbain :
Il survient lorsque les réseaux d’évacuation des eaux pluviales et les ouvrages hydrauliques sont saturés par des pluies intenses. L’eau ruisselle alors en empruntant généralement les rues avec des vitesses importantes combinées à des hauteurs d’eau variables. Les dégâts humains et matériels occasionnés par les inondations associées à ce phénomène peuvent être conséquents.
- Le ruissellement en milieu rural :
Il survient lors de fortes pluies qui dépassent la capacité d’infiltration du sol, et lorsque l’eau rencontre des sols sans couverture végétale ou cultivés dans le sens de la pente. L’eau ruisselle et inonde les zones situées en bas des champs. Les eaux de ruissellement entraînent alors les sédiments ce qui appauvrit les terres agricoles. Ce phénomène s’appelle l’érosion des sols. Le ruissellement rural associé à des problèmes d’érosion des sols se traduit souvent par des coulées de boues.
Les inondations par remontée de nappe
On parle d’inondation par remontée de nappes lorsque l’inondation est provoquée par la montée du niveau de la nappe phréatique jusqu’à la surface du sol. Les nappes phréatiques sont alimentées (rechargées) par l’infiltration d’une partie de l’eau de pluie qui atteint le sol. De fortes pluies ou des épisodes pluvieux prolongés peuvent engendrer une recharge exceptionnelle de la nappe, son niveau peut alors atteindre la surface du sol et provoquer une inondation « par remontée de nappe ». Le niveau des nappes phréatiques varie selon les saisons. C’est principalement durant la période hivernale que la recharge survient, car les précipitations sont les plus importantes, la température et l’évaporation sont faibles et la végétation est peu active et ne prélève pratiquement pas d’eau dans le sol. A l’inverse, durant l’été, la recharge est généralement faible ou nulle et le niveau des nappes baisse. Cette variation de niveau au cours de l’année est appelée « battement de la nappe ».